- « Oh non, voila encore le Poulpe qui va nous parler de ses jeux à l’allemande inbitables avec des hexagones en carton, des cubes en bois et des thèmes tout pourris de marchand de légumes ou de cultivateur de tourbes ! »
- « Mais,… mais non, pas du tout ! »
- « Ah ouai, de quoi tu va nous parler alors ? »
- « D’un jeu à l’allemande imbitable mais sur le thème du Western ! »
- …
Le Pit (ch) :
Un jour, un homme du nom de Alexander Pfister (Isle of Skye, Mombasa, Port Royal), a fait avec ses amis une partie de Pit.
Mais si, vous connaissez sans doute ce jeu qui consiste en une sorte de mélange entre les sept familles et une vente à la criée, le tout accompagné d’une petite clochette qui trouve le moyen de rendre encore plus insupportables une table de joueurs déjà bruyante.
Et bien figurez vous que cet homme là s’est dit : « Et si je faisait mieux avec des vaches »
Ainsi fut créé Great Western !
Le Pitch, le vrai :
Dans Great Western, vous allez devoir accompagner votre troupeau de bovidés (symbolisé par de magnifiques cartes de valeurs différentes) jusqu’à Kansas City, ou elle seront vendues puis transportées à des villes célèbres de l’ouest américain.
Les routes sont semé d’embuches et entre les inondations, la sécheresse, les éboulements et les indiens, vous seriez bien tenté de prendre les chemins les plus courts … a moins que vos adversaires ne se soient installé là !
Comment se déroule le jeu :
Chaque joueur joue chacun son tour, il commence par déplacer son cowboy, parfois en payant des dollars de taxe en cas de case danger, ou de comptoirs ennemis puis s’arrête sur une case afin d’y effectuer ses actions.
Il est possible de recruter des ingénieurs, qui vont aider à faire avancer notre petit train (pour payer moins cher nos export lointains), des ouvriers pour construire des bâtiments qui outre le fait de nous aider en nous offrant des actions (si on prend le temps de s’y arrêter) ralentissent nos adversaires en leur imposant des étapes en plus, et des cowboys supplémentaires qui permettront d’améliorer plus efficacement notre troupeau.
On peut également vendre ses bovins contre de l’argent, faire du commerce avec les indiens, combattre les dangers de l’ouest, tout cela rapporte de l’argent ou des points et permet également de remplir des objectifs qui peuvent nous pénaliser si ils ne sont pas accomplis.
Une fois arrivé à Kansas city, on vends les vaches, en essayant d’en tirer le plus de sous possible et surtout de les exporter loin sous peine de points négatifs ! De plus, l’export de nos bovidés chéris nous permet d’améliorer notre plateau de jeu, ce qui nous octroie plus de déplacement, des actions de soutien améliorées ou des troupeaux plus gros.
Fin du jeu
Le jeu se termine lorsque le marché du travail, qui se remplit en fonction des passages des joueurs à Kansas City, est plein (ce qui arrive assez vite quand on est dans la partie), on procède alors au décompte des points.
Mon avis sur le jeu : Vous vous en doutez, Great Western est un jeu comme je les aimes, long, assez peu d’aléatoire, plein de possibilité pour faire des points, un jeu où l’on est en compétition avec les autres joueurs sans s’affronter directement mais en se collant des obstacles ou des douanes entre les pattes.
Cependant, encore un fois, il faut faire un peu de tout pour pouvoir l’emporter, aucune stratégie monomaniaque ne permettra de gagner. Cela peut sembler assez difficile à certains car il faut être sur tout les terrains.
Verdict : amis du kubenbois, vous êtes sur des terres de bon alois, vous qui avez aimé Pit, vous risquerez d’être déçu.
- Jeu : Great Western
- Editeur français : Gigamic
- Durée : 40 min/joueurs
- Prix moyen : 45 €