Pour faire un compte-rendu de l’énorme Games Tours Festival, il fallait au moins un troll à deux têtes…
Le point de vue d’un exposant
Les 7 et 8 octobre derniers se tenait la première édition du Games Tours Festival (GTF), événement consacré au jeu (surprise!) sous toutes ses formes même si la part belle était donnée aux jeux vidéos. Calqué sur le modèle de son grand frère le Japan Tours Festival, le GTF prenait place au palais des congrès le Vinci, un convention center à l’américaine très accessible et dont l’agencement intérieur permet une grande fluidité de circulation dans les allées. Voilà pour le magnifique écrin, passons à son contenu.
Du point de vue de l’organisation, j’ai pu ressentir une certaine fébrilité : le staff du Vinci et les bénévoles était prévenants mais une petite pointe de nervosité, sans doute liée à la pression du lancement, était perceptible. A voir les t-shirts oranges s’affairer, on avait parfois l’impression que le plafond allait s’écrouler d’un instant à l’autre… Rien de dramatique à l’arrivée, on a été choyés comme au Japan Tours Festival mais avec un petit supplément de stress : détendez-vous les gars, ça s’est bien passé et vous avez assuré.
La circulation dans les allées, point délicat des grosses manifestations publiques, était fluide mais il faut garder à l’esprit que le fréquentation n’était pas délirante. L’agencement des espaces par thématique était bien senti, avec entre autres (quasi) tous les commerçants réunis sur le même niveau : on pouvait donc profiter de toutes les activités du festival sans se sentir agressé par les stands marchands. Petit bémol tout de même, les lieux d’inscription pour les ateliers étaient parfois très éloigné des espaces où ils se tenaient.
Pour ma part, j’ai passé une bonne partie du week-end à couvrir l’évènement pour l’Instagram de l’association et j’ai surtout picoré de-ci de-là sans jamais prendre le temps de me poser pour savourer le festival. L’impression générale était une grande accessibilité de tous les exposants et invités, ainsi que la qualité de la programmation à défaut d’une grande variété. Je retiendrai en particulier la session de troll ball du dimanche après midi avec un match 100 % guests avec les Hypno Tours contre les Booty Hunters menés par les cosplayeuses Melizenn et Opalescence.
Le Games Tours Festival premier du nom fut pour moi une expérience des plus agréables. Même si une certaine tension était palpable, tout a été mis en œuvre pour que le public se sente à l’aise et profite de son week-end au maximum, avec une programmation variée (bien que la culture vidéoludique ait été privilégiée) et des invités peu nombreux mais de qualité. De Cape et de Dés y a tenu son rôle avec dévouement et ce salon a été riche en enseignements. J’espère que l’évènement sera reconduit car l’enthousiasme est bien présent ainsi que quelques pistes de réflexions pour rendre le tout encore plus excitant…
Le point de vue d’une festivalière
par Woolfee
Il y a peu, nous avons pu découvrir la dernière création de Tours Évènements : Le Games Tours Festival. Cette convention de jeux dans toutes ses formes s’est tenue au Vinci les 7 et 8 octobre derniers.
Je me suis rendue à cet évènement le samedi et je peux dire qu’en règle générale, il a tout d’une convention : animations, conférences, invités de marque, cosplay et petites boutiques, tout ce petit monde présentant un univers bien connu des geeks en tout genre. Normal donc que j’aille y mettre mon museau ! Au premier abord, je m’attendais à une foule compacte et une circulation difficile dans les couloirs ; je m’étais un peu trop avancée. On a eu le plaisir de pouvoir se balader tranquillement et voir tout ce qui y était proposé. Une bonne après-midi plus tard, je peux donc donner mes premières impressions, ainsi que celles d’autres personnes à qui j’ai demandé leur avis.
Dans sa globalité, tout y est : du jeu de société, des jeux vidéo, des shows et des passionnés costumés à l’effigie de leurs personnages préférés. L’espace jeux vidéo était un peu moins visible, l’accent étant mis sur les tournois d’e-sport (compétitions de jeux vidéos – NDLR). Quelques jeux indépendants, permettant de découvrir les petites nouveautés « made in France », des ordinateurs de ci de là. Pas mal de stand de webs séries, qui répondent présentes depuis les débuts de la Japan Tours festival. Des conférences sur le jeu de rôle, du rétrogaming et un Julien Lepers en pleine forme : il a su mettre le feu à la Games Tours, que ce soit au détour d’un couloir ou pendant les shows. Parlons-en d’ailleurs : j’ai eu la bonne idée de répondre à une simple question (que tous les amateurs de séries des années 80/90’s se doit de connaitre) et hop ! Me voilà sur scène, à répondre à monsieur Lepers dans un quizz plein de punch et d’enthousiasme !!! J’avoue n’avoir pas voulu y aller au départ mais l’expérience était vraiment fun.
L’espace que j’ai préféré était l’étage 2+ consacré aux jeux de société, de rôle et autres « geekeries » du genre. Un réel dynamisme, une ambiance folle et un monde pas possible. Là où les autres espaces étaient plutôt facile d’accès, cet étage était rempli à craquer. Et pour cause, ils avaient mis le paquet : associations de jeux de société, parties de loup garou, conférences, exposition, éditeurs, auteurs, sans oublier la magnifique arène où on pouvait tester sabres laser et armes de jeu de rôle grandeur nature lors du troll ball. Ce lieu était vraiment le cœur de l’évènement et il était réellement à l’image de ce que l’on peut attendre d’un festival du jeu !
Ce premier opus donne un peu l’impression d’une phase test, ce qui est logique vu que c’est la première sur ce thème. J’ai réellement aimé l’espace jeux de société car on y retrouvait l’ambiance attendue. L’espace jeux vidéo était en total contraste et un peu timide : il ne fallait pas s’attendre à faire le plein de pixel et de nouveautés. L’espace web séries (que j’adore hein !!!) étaient bien plus mise en avant que les jeux vidéo. Cela a malheureusement cassé un peu le fil rouge autour du Jeu, grand thème de la convention. Les conférences étaient également bien sympathiques mais quelques unes de plus aurait pu être une bonne idée : peut-être est-ce là que la convention pourrait miser pour les prochaines éditions.
En gros une convention bien réjouissante, avec une bonne ambiance !!! Mais pour les prochaines éditions on attend avec impatience un réel fil rouge autour du jeu, plus de conférences, de grands jeux à tester et de pixels en tout genres. Et surtout bien maintenir ce qui a fait la réussite de cet opus, c’est-à-dire l’espace jeux du niveau 2+ !!!
Woolfee et ses loupiotes